L’opticien, un professionnel de santé reconnu dans un secteur d’avenir

Publié le 15/12/2017

Saviez-vous que depuis 2005, les problèmes de vue sont en première place des questions de santé qui préoccupent les français ? L’optique est un secteur à considérer !

Cet article est une publi-information de l'Institut Supérieur d'Optique (ISO)

Des besoins croissants en santé visuelle

Optique enfant Les besoins en professionnels de l’optique vont s’accentuer dans les années à venir. Trois raisons expliquent ce phénomène :

  • le vieillissement de la population : selon un rapport du Conseil National Professionnel d’Ophtalmologie de 2014 , on comptera 2,3 millions de presbytes  supplémentaires d’ici 2020 ; et le nombre de pathologies oculaires va doubler à la même échéance ;
  • l’accroissement des besoins visuels dû au mode de vie urbain et à la vie connectée : en France, 81% des ophtalmologistes observent une augmentation significative (14%) sur les 10 dernières années des cas de myopie chez les enfants et les adolescents1. Les 16-24 ans passent en moyenne plus de 10 heures par jour devant un écran ;
  • le doublement du nombre de myopes dans le monde d’ici 2050.2

La santé visuelle au cœur du métier d’opticien

La loi renforce le rôle de l’opticien pour répondre à ce besoin croissant en santé visuelle. Depuis octobre 2016, l’opticien est reconnu comme un professionnel de santé à part entière. Il est désormais autorisé à intervenir sur les modifications de corrections visuelles des patients selon le décret en vigueur. L’objectif de cette réforme : renforcer la complémentarité entre l’opticien et l’ophtalmologue et réduire les délais d'attente des patients.

Regarder les métiers de la vision : Santé visuelle

Une formation en sciences de la vision de bac +3 à bac +5

Les jeunes diplômés n’ont pas attendu cette réforme pour développer leur expertise en santé visuelle après l’obtention de leur diplôme d’opticien. Depuis septembre 2017, 350 jeunes diplômés poursuivent leur formation en Licence Professionnelle d’Optique (3) et en Bachelor des Sciences de la Vision (cursus Bac+3) à l’Institut Supérieur d’Optique pour se spécialiser en optométrie, contactologie et basse vision – une spécialité très recherchée sur le marché de l’emploi. Cette spécialisation peut être complétée par le Master des Sciences de la Vision.

Aussi, à l’issue de leur année de licence, des stages cliniques de deux mois sont proposés à New York, Sydney ou Wenzhou (en Chine) au sein de différents services hospitaliers. Une expérience unique pour élargir et valoriser les compétences acquises et répondre pleinement aux nouvelles exigences des entreprises.

Leader de l’enseignement supérieur d’optique en France, l’Institut Supérieur d’Optique forme depuis 1988 les experts des métiers de la vision, pourquoi pas vous ?

L’ISO propose une rentrée en février (réorientation en cours d’année) et en septembre dans 9 centres de formation en France.

Notes

  1. Enquête d'Ipsos pour Krys Group réalisée du 21 juillet au 18 août 2017auprès de 200 ophtalmologistes exerçant en milieu libéral, mixte ou hospitalier.
  2. Acuite.fr, Gilles Renard, Société française d'Ophtalmologie, 2016.
  3. Diplôme délivré par l’Université Paris-Sud en partenariat avec l’ISO.