L’envie de changement est normale au bout d’un certain nombre d’années d’exercice professionnel, et ce quel que soit le secteur d’activité dans lequel on travaille.

Suite à la pandémie de Covid-19, des études ont montré que le nombre de soignants souhaitant se réorienter avait considérablement augmenté, tout comme le nombre de soignants qui avaient effectivement changé de voie.

Il s’agit d’une décision importante et qui doit être réfléchie, mais quelles sont les bonnes questions à se poser avant de se réorienter ?

La satisfaction professionnelle est un élément clé du bien-être au travail.

L’épuisement professionnel est aussi une réalité dans le secteur de la santé. Si vous ressentez une désillusion persistante face aux aspects quotidiens de votre travail et que vous vous rendez au travail à reculons tous les matins, et ce même après avoir essayé de changer de service, d’établissement, de mode d’exercice… cela peut être le moment de réfléchir sérieusement à une réorientation.

La vie personnelle évolue, et les priorités changent. Si vos responsabilités familiales deviennent inconciliables avec votre emploi actuel notamment à causes de vos horaires de travail, cela peut être le moment de réévaluer vos choix professionnels. Il ne s’agit pas de quitter immédiatement le métier mais déjà de réfléchir à d’autres modalités d’exercice qui seraient plus compatible avec votre vie de famille (horaires en 12h, travail dans un service d’hospitalisation de semaine…). 

On évolue au fil du temps, tout comme nos aspirations et nos centres d’intérêt.

Le changement professionnel peut aussi se faire via une évolution professionnelle. Il s’agit de rester dans le secteur de la santé, mais en changeant de métier. Cela permet aussi de gagner en compétences, en responsabilités, en salaire.

Gardez à l’esprit que le métier peut être complètement différent d’un service à l’autre : pathologies différentes, horaires de travail différents, soins différents, profils de patients différents, équipe différente…

Parfois, ce n’est pas le métier qui ne convient plus, c’est l’environnement et les conditions dans lesquelles on l’exerce. Il est d’ailleurs assez rare de nos jours de faire toute sa carrière au même endroit, dans le même service ! L’exercice du métier de soignant est complètement différent selon si on travaille dans un service d’urgence ou en psychiatrie, ou encore si on décide de s’installer en libéral…

Avant de quitter définitivement le métier de soignant, avez-vous pensé à changer de service, d’établissement ou de mode d’exercice ?